Microplastiques… vous connaissez cette pollution des rivières, lacs, nappes phréatiques, mers et océans due aux microparticules générées par les emballages, les vêtements synthétiques…??
De notre côté dans la Biscuiterie Saint Agône nous n’utilisons que les grattoirs à récurer en Sisal de notre fabrication.
Forts d’une expérience de 20 ans dans le textile, nous disons NON aux tampons verts et autres éponges synthétiques qui ne grattent plus après une semaine d’utilisation. NON aussi aux Tawashi qui fleurissent dans tous les blogs et posts zéro déchets. En effet, la plus part du temps il est indiqué de les réaliser avec de vieilles chaussettes. Le problème c’est que la majorité des chaussettes sont composées au moins en partie de fibres synthétiques. Lorsqu’on en découpe des bandes, on libère de minuscules fibres, sur toute la longueur des bandes. Ces fibrilles se détachent et finissent dans l’évier, puis les égouts, ne sont pas filtrées par les stations d’épuration car elles sont trop petites et finissent dans la nature. En découle une pollution plastique.
Nous avons réalisé des grattoirs à récurer en Sisal. Le Sisal est une fibre dure, imputrescible extraites des feuilles succulentes d’une agave qui pousse dans des sols très pauvres.

Cette plante participe à la fixation des sols dans des zones déforestées ou instables en bordure de mer par exemple. Elle aide donc à la lutte contre l’érosion.
Les fibres sont torsadées pour obtenir un fil multibrins puis tricotées pour réaliser un grattoir.
Ce grattoir est efficace du 1er au dernier jour de son utilisation: 6 à 8 mois plus tard minimum. Il peut, certes, se détériorer au fil de ses utilisations, mais cela n’entrave en rien son efficacité, et SURTOUT cela ne pollue pas du tout. C’est de la cellulose, elle se décomposera comme toutes les plantes.
Très facile à laver en machine (linge ou vaisselle), on peut aussi le faire tremper une nuit alternativement dans le bicarbonate de sodium et le vinaigre blanc.

En fin de vie, on peut le déposer au compost.